En conférence de presse d'après-match, Michel Poinsignon a exprimé ses regrets par rapport au résultat final (3-3) alors que ses joueurs menaient 2-0 au bout de douze minutes hier soir contre Le Mans. S'il regrette les erreurs qui ont amené les trois buts manceaux, il retient l'abnégation de son groupe qui n'a jamais lâché pour aller chercher l'égalisation en deuxième mi-temps.
Michel, quel est ton sentiment après ce match nul (3-3) ?
« Avant le match, j’aurais dit qu’un match nul face au Mans était une bonne chose. Ce soir, j’ai quelques regrets. On est passé par toutes les étapes. On est bien entré dans le match, on fait 30 bonnes premières minutes et ensuite on s’est sabordé dans le dernier quart d’heure. A ce niveau-là, quand tu mènes 2-0, tu n’as pas le droit de prendre trois buts. Au final, on ouvre notre compteur en National, c’est le plus important. De la 1ère à la 34ème journée, il y a 104 points à prendre. Si on en prend 40, on se maintiendra ».
Justement, comment expliques-tu ce passage à vide en toute fin de première période ?
« Il faut bien qu’on se mette dans la tête que le football se joue sur des détails. On commet encore des erreurs individuelles qui nous coûtent des buts. Peu importe le niveau et notre expérience, on doit rester concentré ».
Quel était l’état d’esprit de tes joueurs à la pause ?
« Ils ont pris un coup sur la tête avant la mi-temps mais ils n’ont jamais lâché. Je leur ai dit qu’on pouvait revenir à condition de mettre les bons ingrédients. Les bons ingrédients, ce sont de l’intensité, de l’agressivité. A la perte du ballon, on doit tous défendre. C’est ce qu’on a fait en deuxième mi-temps, et je pense que le nul est amplement mérité. Le grand mérite de mes garçons a été de s’accrocher et de revenir au score. J’ai aimé leur abnégation, ils n’ont jamais lâché ».
"J'aimerais jouer tout le temps à Rumilly"
L’équipe a montré lors des trente premières minutes qu’elle n’avait aucun complexe pour son premier match en National …
« J’ai dit aux joueurs avant le match qu’ils avaient la chance de faire partie des 58 meilleures équipes de France. A la fin de la rencontre, il fallait absolument qu’ils n’aient pas de regrets. On a été supérieurs dans les duels, on a joué avec beaucoup d’envie. On a mis les ingrédients qu’il fallait pendant les 30 premières minutes. Malheureusement on a perdu tout ça en cinq minutes avant la mi-temps. Ce n’est pas possible ».
Le FC Annecy disputait son premier match de la saison au stade des Grangettes. Quel est ton sentiment à ce sujet ?
« Franchement, j’aimerais jouer tout le temps à Rumilly. Le stade des Grangettes, c’est un vrai stade de foot, sans piste d'athlétisme. Vous mettez 1000 personnes ici, ça fait trois fois plus de bruit que 3000 au Parc des Sports. J’en profite pour remercier le président du GFA Luc Chabert et le maire de Rumilly ».
Propos recueillis à Rumilly par Jean-Baptiste VIVIAND