Les réactions de Rémi Dru, de Stéphane Rossi et d'Ahmed Kashi après SO Cholet - FC Annecy (4-2)
"On a été douchés en 12 minutes"
« Nous étions venus avec des intentions, mais malheureusement nous n’avons pas su les mettre en pratique. Notre entame de match est catastrophique, on a été douchés en l’espace de 12 minutes. On s’est tué le match nous-mêmes. Il faudra revoir les images pour savoir si c’est un problème tactique ou mental. Avec le staff, on a voulu prendre certaines options, en changeant de système et en allant chercher haut cette équipe de Cholet. Il faut regarder aussi cette deuxième mi-temps, on a su aller vers l’avant mais ça ne suffit pas dans notre situation. Au final, on repart avec zéro point. Forcément il y a de la colère par rapport à ce premier quart d’heure. Si c’est pour faire ce qu’on a fait sur les 20 premières minutes, ça ne sert à rien de venir. Ce qui va être important, c’est de vite rebondir mardi contre Concarneau ».
"C'était une obligation de gagner"
« La première des choses, il fallait gagner. Par rapport à la copie qu’on avait rendu à Bastia, c’était une obligation. Le match de ce soir a démarré de la meilleure des manières pour nous puisqu’on a marqué 3 buts en 12 minutes. On s’est ensuite peut-être senti déjà arrivés, mais la réalité est là, quand on baisse la garde, on donne la possibilité à l’adversaire de revenir dans la partie. . En deuxième mi-temps on a souffert parce qu’on a fait moins d’efforts Annecy n’est pas en réussite en ce moment mais c’est une bonne équipe. Leur effectif est de qualité ».
"On n'a pas d'excuse"
« On est passés à côté de notre entame de match, on n’a pas d’excuse. Ces trois buts encaissés rapidement nous ont mis la tête sous l’eau. A la mi-temps, on a parlé, on s’est dit les choses. On réalise une deuxième mi-temps de meilleure qualité mais ça ne suffit pas pour prendre des points. On prend encore ce soir des buts sur coups de pieds arrêtés. Ce résultat est une déception mais il faut vite penser au rendez-vous de mardi contre Concarneau ».
Propos recueillis à Cholet par Jean-Baptiste VIVIAND