National 2 (J19) - Helder Esteves : "On a montré qu'on était présents"
L'entraîneur des Rouges, Helder Esteves, s'est monté satisfait du match nul (0-0) décroché ce samedi à Villefranche, chez un concurrent direct, mais aussi du comportement défensif de son équipe.
Helder ESTEVES (entraîneur du FC Annecy) : « C’est un point de pris au terme d'un match de bon niveau. Sur l’aspect défensif on a fait le travail. Sur l’aspect offensif, on a pris l’ascendant en deuxième période. Il y avait peut-être possibilité de marquer. Mais Villefranche continuait à être dangereux, on n’était pas à l’abri. On a maintenu un certain rythme, avec de la qualité technique. On voulait prendre quelques risques en fin de deuxième période mais malheureusement il y a eu ce carton rouge sévère. On a manqué de tranchant offensivement, on ne peut pas l’être tout le temps. Mais on a réussi à être extrêmement cohérent défensivement. On a montré qu’on était présents sur un rendez-vous important. C’est une vraie progression car on avait raté le match aller et le match à Andrézieux. On continue d’avancer ».
Alain POCHAT (entraîneur du FC Villefranche) : « Par rapport au scénario du match, on a trois grosses situations avec un gardien d'Annecy qui a fait des arrêts déterminants. On a vu un bon match de N2, voire même d’un niveau au dessus, avec du rythme et deux équipes qui ont attaqué pour l’emporter. Dans l’absolu, on peut avoir quelques regrets, mais on ne perd pas et on reste au contact d’Andrézieux. L’important est de ne pas être décroché. Ca peut se jouer dans la dernière ligne droite. C’est un championnat très compliqué, et c’est dommage qu’il n’y ait qu’une seule montée ».
Nicolas GARBY (défenseur du FC Annecy) : « C’est un bon point de pris chez le deuxième. Le match aurait pu basculer d’un côté comme d’un autre. On a eu des situations en fin de première période et en début de deuxième. On a un peu baissé sur la fin mais on a su être solides. On n’a pas perdu, on reste sur la continuité. C’est important de montrer qu’on est là et qu’il faudra compter sur nous jusqu’au bout ».
Propos recueillis à Villefranche par Jean-Baptiste VIVIAND
