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National 2 (J8) – Steven Pinto-Borges : « Une base défensive qu'il faut garder »

De retour de suspension après avoir manqué le 4e tour de Coupe de France contre Cluses-Scionzier FC le week-end dernier, Steven Pinto-Borges aborde la réception de Moulins-Yzeure Foot ce samedi au Parc des Sports. Il estime que l'équipe doit garder sa solidité défensive actuelle pour continuer à prendre des points et faire preuve de sérénité à la fois dans le vestiaire et sur le terrain.

Publié le
04 oct. 2019
NATIONAL 2

Steven, à quel match t’attends-tu samedi contre Moulins-Yzeure ?

«On s’attend un peu aux même genre de match que les précédents au Parc des Sports, c'est-à-dire à un match compliqué face à une équipe qui se ferme. On n’aura pas beaucoup d’espaces. Moulins-Yzeure est une équipe qui nous ressemble un peu, elle ne prend pas beaucoup de buts. Elle va être difficile à bouger mais on va mettre ce qu’il faut pour gagner ». 

Est-ce que tu penses que l’équipe a encore des progrès à réaliser pour mieux négocier  ce genre de rencontres ?

« Dans le football moderne, le plus dur est de marquer car toutes les équipes savent défendre. On voit qu’on arrive à se procurer des occasions comme à Jura Sud ou face à Cluses en Coupe de France le week-end dernier. On doit retrouver un peu plus de réalisme et de sérénité devant le but et ne surtout pas s’énerver. On sait ce qu’on a à faire pour gagner les matchs ».

Sens-tu une évolution dans vos productions au fil des semaines ?

« Hormis le faux pas à domicile contre Marignane, on voit qu’on se crée des occasions. On ne pratique peut-être pas du jeu spectaculaire mais on prend des points. L’équipe va continuer à progresser plus on avancera dans la compétition ».

L’équipe s’appuie maintenant sur une réelle solidité défensive. C’est ce qu’il faut pour obtenir des résultats ?

« L’équipe a progressé dans le repli défensif, tout le monde fait les efforts. C’est une base qu’il faut garder car quand tu es solide dans ce championnat tu peux prendre des points notamment à l’extérieur, et tu peux avancer au classement ».

Le championnat de National 2 a-t-il changé depuis que tu l’as quitté en 2017 avec le GF 38 ?  

« Non pas vraiment. Les championnats de N1 et de N2 sont assez similaires, ils sont très durs parce que c’est souvent difficile de mettre en place un projet de jeu. Selon les week-ends, tu va tomber sur un bon terrain ou à l’inverse sur un mauvais terrain où il est difficile de jouer au ballon, qui plus est face à des équipes solides. Il faut sans cesse s’adapter à l’adversaire et aux conditions de jeu. C’est un championnat qui se joue dans les têtes. Il faut être prêt à jouer chaque semaine des matchs compliqués ». 

Tu dis que l’aspect mental est très important en National 2. Comment juges-tu l’équipe dans ce domaine ?

« Jusqu’à présent, on a répondu présent. Contre Endoume (3-1), on a été mené rapidement sur leur seule occasion. Malgré cela on ne s’est pas affolé et on a renversé la situation en fin de match. Cela montre qu’il y a un vrai état d’esprit dans ce groupe. On bosse bien et quand je vois tous les gars se battre sur le terrain, ça fait vraiment plaisir ».

Tu as lutté plusieurs saisons à Grenoble pour obtenir cette montée en National. Quel est le plus important selon toi pour monter ?

« Je me souviens qu’avec Olivier Saragaglia, on jouait très bien au ballon et on pouvait battre n’importe qui sur notre pelouse. Mais à l’extérieur, je crois qu’on avait gagné que deux matchs. On marquait très peu sur coup de pieds arrêtés, et c’est Béziers qui était monté cette année là. On n’était pas capable de s’adapter et de proposer plusieurs visages différents. Ce qu’Olivier Guégen a réussi à amener, c’est à nous persuader qu’on allait le faire. Après une défaite, il dédramatisait en nous disant qu’il fallait qu’on remette l’église au centre du village dès le week-end suivant. C’était ancré dans les têtes et on était serein dans ce qu’on faisait. Dans un club où il y a de l’attente, il te faut de la pression car c’est ce qui te fait avancer, mais il faut aussi de la sérénité dans le vestiaire et sur le terrain. Et enfin, il te faut une équipe de copains dans laquelle personne ne triche dans les moments plus difficiles ».

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND

 

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