Site officiel du FC Annecy
« Honnêtement, on a été étonnés par cette équipe de Seyssinet. Ce qu’ils ont montré était posé et cohérent. En première mi-temps, on n’a pas su hausser notre niveau de jeu, notre niveau d’engagement et ça nous a mis en difficulté. Il ne faut pas chercher d’excuse par rapport au terrain, il est le même pour les deux équipes. Techniquement, Seyssinet nous a été supérieur en première période, et d’ailleurs ce sont eux qui ont les deux occasions les plus franches. A la mi-temps, on est revenus sur ce qu’on avait demandé avant le match, c'est-à-dire de se remettre en configuration Coupe de France avec plus d’engagement, de courses et de retours à la perte du ballon. On savait qu’il fallait être patients car les conditions d’entraînement de notre adversaire nous étaient favorables plus le match avançait. L’apport des joueurs qui sont entrés en jeu hier et la semaine dernière à Bourgoin est un bon révélateur de l’état d’esprit du groupe. Tout le monde est concerné. La Coupe de France est une aventure extraordinaire, les joueurs en ont conscience. Ils ont envie d’aller le plus loin possible ».
« C’est une satisfaction d’accéder au 8e tour. Le travail a été fait, même si on a mis un peu de temps. Ce n’est pas uniquement la faute du terrain, on a eu du mal à se mettre dedans. On n’avait pas beaucoup de jambes en première mi-temps. Ça allait nettement mieux en deuxième mi-temps. Seyssinet a baissé de rythme et nous a laissé plus d’espaces. La différence du rythme des entraînements des deux équipes a fait la différence en deuxième mi-temps, on ne va pas se le cacher. Pour ceux qui ont moins de temps de jeu en championnat, la Coupe de France permet de s’exprimer. On gagne, on prend du plaisir. C’est bien aussi pour la confiance en vue des matchs de championnats. On va attendre de voir le résultat du match de Thonon Evian ce dimanche, mais ça pourrait donner un très bon match à jouer la semaine prochaine ».
« On ne peut pas être frustrés de choses dont on connaissait l’existence. On savait qu’au vu des conditions pour préparer cette rencontre, on allait s’exposer à ce qu’on a vu en seconde période. On savait qu’à partir de la 60e ce serait dur. Notre fierté, c’est d’avoir pu mettre en place quelque chose de nouveau sur le plan tactique en l’espace seulement de deux séances collectives. Les garçons l’ont fait très intelligemment. Je pense que si on avait eu un peu plus du jus, on aurait pu marquer les premiers. Il aurait peut-être fallu être plus tueurs, mais nous sommes à cette période sur des terrains que se dégradent très vite. Les jambes étaient très lourdes, et la lucidité à parfois manqué. Ce qui est intéressant, ce sont les mouvements collectifs qu’on a crée. Cette Coupe de France a apporté une dimension humaine au groupe au moment où les liens étaient coupés en raison de la crise sanitaire. On a vécu des choses extraordinaires durant ces deux dernières semaines ».
Propos recueillis à Seyssinet par Jean-Baptiste VIVIAND
