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Cette saison 2019-2020, Morgan Kamin et Peter Barbaret l’abordaient avec des ambitions différentes.
Pour le milieu de terrain âgé de 26 ans et formé à l’AS Monaco, l’objectif était de confirmer un exercice 2018-19 convaincant, avec 26 matchs disputés et 4 buts inscrits. Mais le 25 Juillet, au lendemain du match amical contre l’AS Saint-Etienne (II) (1-1), il heurte le pied d’une barrière lors d’un tennis-ballon à l’entraînement. Victime d’une entorse à la cheville droite, il rate la quasi totalité de la phase de préparation.
Mais alors qu’il a terminé sa rééducation, son retour à la compétition est sans cesse différé. « J’avais des douleurs permanentes à la cheville dont on ne connaissait pas les raisons. Je ne pouvais pas courir, c’est comme si on me plantait un clou dans la cheville. On s’est ensuite rendu compte que j’avais un œdème osseux. Il n’y avait rien d’autre à faire qu’attendre qu’il se résorbe » explique Morgan Kamin.
Peter Barbaret attendait lui aussi beaucoup de cette saison. Intégré au groupe N2 après avoir brillé l’année précédente au sein de l’équipe Espoirs, l’attaquant de 21 ans n’attendait qu’une chose, pouvoir exprimer ses qualités et goûter à nouveau à ce championnat de National 2 qu’il avait découvert à Martigues (1-1) à l’occasion de la dernière journée de la saison 2018-19.
Blessé à la cheville droite au cours d’un match amical avec l’équipe Espoirs contre le GFA (II) le 1er septembre, il est contraint de s’arrêter quatre semaines. Alors qu’il a retrouvé la compétition fin septembre en Régional 2, il rechute à l’entraînement le 11 Octobre, à la veille du 5e tour de Coupe de France contre l’AS Montchat (2-1). C’est la cheville gauche qui est cette fois-ci touchée, et qui nécessite la pose d’un plâtre.
Pour Morgan Kamin, l’année 2020 commence par une bonne nouvelle. Son œdème osseux a complètement disparu et il est donc en mesure, le 13 janvier, de prendre part à nouveau aux séances collectives. « Je me sens enfin libéré. Je suis heureux de pouvoir rejouer sans douleur. Ce n’est pas évident quand on est écarté des terrains aussi longtemps, on ne vit pas le quotidien du groupe. Il a fallu s’accrocher » avoue-t-il.
Pour cette deuxième partie de saison, le natif de Saint-Raphaël ne veut pas se précipiter : « Je veux prendre mon temps pour pouvoir revenir à 100%. Je n’ai pas envie de prendre des risques, je ne suis pas à une semaine près ».
Conscient de la forte concurrence qu’il va devoir affronter au milieu de terrain, Morgan Kamin veut néanmoins jouer son rôle lors des quatre mois de compétition qu’il reste à disputer : « C’est frustrant de ne pas pouvoir contribuer aux bons résultats du groupe. Si je peux aider l’équipe, même si ce n’est que 5 minutes par match, je me donnerai à fond ».
Ce lundi 27 janvier, lorsqu’il a effectué son retour à l’entraînement, Peter Barbaret a sans doute repensé à ces semaines noires qu’il a vécu entre octobre et décembre : « Honnêtement, ça a été très dur mentalement. Ma blessure est intervenue au moment où j’aurais pu avoir ma chance pour le match de Coupe de France contre Montchat. Retrouver le groupe tous les matins, ça fait vraiment du bien. Le moral revient ».
A l’instar de Morgan Kamin, Peter Barbaret veut prendre son temps dans son processus de reprise. « Cette deuxième partie de saison, je la prends comme elle vient. Je veux retrouver du rythme et mes sensations. Mais c’est vrai que j’ai vraiment envie de jouer. J’ai les crocs ».
Avant de pouvoir postuler à une place dans le groupe des 16 le samedi soir en National 2, les deux joueurs devraient logiquement enchaîner plusieurs rencontres avec l’équipe Espoirs. Ils disputeront d’ailleurs tous deux 45 minutes ce soir avec le groupe de Rémi Dru face à l’US Pringy (R3) en amical. Morgan Kamin sera également de la partie demain (11H00) à Meyrin pour le match de préparation du groupe N2. Ça tombe bien, ils ont faim de terrain !
Jean-Baptiste VIVIAND
