Helder ESTEVES, entraîneur du FC Annecy : « On a réalisé une première période très cohérente durant laquelle on ne concède qu’un seul tir. On était bien organisés. On a des situations favorables de contres et on tire sept fois au but. C’était très positif. Sur la deuxième mi-temps, on joue notre va-tout offensivement, on fait des changements pour apporter un plus. Malheureusement ça ne nous a pas souri. On  a manqué de gaz offensivement et ça a amené quelques largesses défensives. Laisser le ballon aux Parisiens en première mi-temps nous amène sept situations de but. En deuxième mi-temps on  a voulu avoir le ballon et c’est là qu’on a concédé des occasions. Le football, c’est de mettre en place le meilleur système pour obtenir la victoire. Il y avait une belle opposition en face, il faut aussi le souligner. Je ne vais pas parler du classement puisqu’Andrézieux et Villefranche n’ont pas encore joué. Ce qui est certain c’est qu’on n’est pas maîtres de notre destin. C’est une soirée négative pour nous ».

François RODRIGUES, entraîneur du Paris SG (II) : « On était dans une situation délicate. Il fallait que les gamins fassent le nécessaire pour gagner. On savait qu’on allait être en difficulté face à une bonne équipe d’Annecy. On a joué avec le cœur. La première mi-temps a été difficile avec plusieurs actions concrètes de la part d’Annecy. S’ils ouvrent le score à ce moment-là je pense que ça aurait été compliqué pour nous car notre possession de balle était stérile. On a pris trois points, qui sont synonymes de maintien. Sur le plan personnel ? Je souhaite bien terminer la saison avec Paris pour ensuite me projeter sur un nouveau projet au Havre, avec un tout autre rôle, celui de responsable technique de la formation ».

Propos recueillis à Saint-Germain en Laye par Jean-Baptiste VIVIAND