Helder ESTEVES, entraîneur du FC Annecy : « Le haut niveau, c’est la gestion des petits détails. Et sur ces petits détails, on montre actuellement quelques lacunes comme ne pas savoir concrétiser un match qu’on domine contre Pontarlier (0-1) ou comme ne pas savoir tenir un 0-0 le temps qu’il faut ce soir. Après l’ouverture du score d’Endoume, on a manqué d’efficacité à l’image du penalty. Mais il faut souligner la réaction de l’équipe et la qualité de ce qu’ont produit mes joueurs. J’aimerais évidemment qu’on soit plutôt dans l’action que dans la réaction. On a fait beaucoup de bonnes choses en deuxième période dans l’optique de gagner ce match face à une équipe d’Endoume très solide et qui a piégé de bonnes équipes sur son terrain… L’ambition était de ne pas s’exposer car on connaissait les qualités en contre d’Endoume avec un attaquant puissant et efficace. Il fallait avant tout être prudent. Quand l’adversaire a mené au score, il a fallu repartir de zéro et proposer autre chose. C’est pour cela que les changements sont arrivés assez tôt. Il y a beaucoup de choses très encourageantes dans ce que montre l’équipe. Le football demande du temps pour aller au bout de notre démarche, de la confiance et de la réussite. Il faut continuer sur cette voie ».   

Grégory POIRIER, entraîneur de l’US Endoume : « Le sentiment est partagé. On est un peu déçu du fait qu’on a mené au score. Après, est ce qu’on avait la capacité de tenir toute la rencontre face à une belle équipe qui n’a pas volé son match nul. On savait qu’Annecy allait être meilleur lors du premier quart d’heure de la seconde période. On s’y attendait mais ça fait beaucoup de buts qu’on encaisse juste après le retour des vestiaires … Je ne suis pas sûr que ce soit un problème mental, il faut aussi accepter qu’il y ait de belles équipes face à nous, et qu’on a du mal  à être constant pendant 90 minutes. On vient de monter en National 2, on continue d’apprendre ». 

Nassim AKROUR, attaquant du FC Annecy : « Il y a des regrets car on encaisse ce but trop rapidement et ensuite on rate la possibilité d’égaliser sur mon penalty. On s’est remobilisés à la mi-temps et on a commencé à jouer une vraie partie de football en mettant de l’intensité, et on est parvenus à égaliser. Il y avait aussi le contexte avec ce terrain synthétique. Je ne veux pas trouver d’excuse mais c’est quand même très particulier … J’étais en colère après moi-même sur le penalty. Ça arrive mais je me devais de faire mieux en deuxième période. J’arrive à égaliser sur un très bon ballon de Morgan (Kamin), c’est positif mais le plus important est notre réaction et notre visage en deuxième mi-temps ».

Propos recueillis à Marseille par Jean-Baptiste VIVIAND