Dans quel état d’esprit est le groupe après la défaite contre Fréjus ?

« On a tous été déçus du résultat, forcément. C’est dommage parce qu’on a fait une très bonne première mi-temps. On peut mener deux voire trois à zéro mais au final c’est nous qui sommes menés à la pause… C’est frustrant car ils n’ont que deux occasions durant les 45 premières minutes. En deuxième mi-temps, on n’a pas fait ce qu’il fallait, et en face il y avait une belle équipe de Fréjus qui a mis le troisième but en contre-attaque ».

Depuis le match face à Pontarlier (0-1), on a l’impression que rien ne réussit à l’équipe …

« C’est sûr qu’en ce moment, on paie cash toutes nos petites erreurs. Mais tôt ou tard, on sait que ça finira par tourner. On doit avant tout retrouver de l’efficacité dans les deux surfaces comme ça avait été le cas à Chasselay (4-2). On a du mal à concrétiser nos occasions et à l’inverse, l’adversaire arrive à marquer sur pratiquement chacune de ses opportunités ».

Vous restez sur trois matchs de suite sans victoire. Le doute peut-il s’installer au sein du groupe ?

« Non, on ne doute pas dans la mesure où nous n’en sommes qu’à la 10ème journée. On a pris du retard on le sait, mais il va vite falloir engranger des points, et si possible dès samedi sur le terrain de l’Athéltico. Mais notre première obligation est de faire le plein à domicile, on ne peut plus perdre autant de points chez nous ».

Sept points de retard sur le leader, est ce inquiétant au bout de 10 journées selon toi ?

« C’est un retard qui peut se rattraper. En général, une équipe qui prend les devants en début de saison connait toujours un passage à vide tôt ou tard. Il reste beaucoup de points à prendre, le championnat n’est pas fini ».

« Faire abstraction du contexte et se concentrer sur le jeu »

Tu connais bien le stade de l’Athlético Marseille où tu as évolué deux saisons. Peux-tu nous en parler ?

« C’est un stade qui est situé à côté de l’autoroute, dans les quartiers Nord de Marseille. Mais ce n’est plus comme il y a dix ans en arrière, où tu avais match perdu d’avance avant même de le jouer quand tu te déplaçais là-bas. Tu recevais des gifles dans le couloir, tu te faisais insulter… Ca a changé depuis. Il y a toujours une ambiance un peu chaude dans les tribunes mais sur le terrain ça va bien se passer. Il faut faire abstraction de tout ça et se concentrer sur le match et le jeu ».

Quels souvenirs gardes-tu de ces deux années à Marseille Consolat ?

« J’avais signé là-bas pour monter en Ligue 2. La première année, avec Eric Chelle, on avait réalisé un super parcours mais on avait raté la montée pour un but… La deuxième saison, avec Dominique Bijotat, ça été plus compliqué. On voulait jouer la montée et au final on est descendu en National 2. Mais je garde de très bons souvenirs de ce club familial, et ce sera un plaisir d’y retourner samedi ».

Sur le plan personnel, comment juges-tu ton début de saison ?

« Je le juge moyen. Tous mes débuts de saison n’ont jamais été très bons car j’ai toujours un petit coup de moins bien sur le plan physique après la préparation. Là je sens que ça va mieux. Mes prestations personnelles sont convenables selon moi, je commence à ressentir de bonnes sensations ».

Comment avais-tu vécu ta sortie à la 34ème minute à Endoume  (1-1) alors que l’équipe était menée ?

« J’étais surpris car je faisais plutôt une bonne entame de match. J’étais devant ma famille donc forcément c’est toujours plus frustrant. Mais c’était un choix tactique et il a été payant puisqu’on est revenu au score. De toute manière, on n’est pas là pour discuter des choix du coach, on les accepte. C’était la première fois de ma carrière que je sortais en première période ».

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND