Maintenant que les 40 points sont atteints, est-ce que le discours a changé ou vous restez sur la même idée de ne pas parler de montée ?

« Je pense que déjà, le maintien on ne sait jamais mais j’espère qu’on prendra rapidement les 2-3 points qui nous manquent pour être sûrs. L’année dernière, 40 ça suffisait mais on ne sait pas à l’avance. Après, on est dans le haut, on a envie d’y rester et on y prend goût. Le meilleur moyen d’y rester, et je pense que c’est pour ça que l’on y est en ce moment, c’est que l’on ne se pose pas la question de savoir ce qui va se passer dans 15 jour ou 3 semaines. Ce qui nous intéresse, c’est le prochain match. Je sais où l’on va ce week-end, on a un adversaire qui n’est pas programmé pour être à cette place-là donc qui a des joueurs de qualité et dans un des rares stades de National avec une ambiance et un public qui pousse. Ce sera à nouveau compliqué car il y a une équipe qui a besoin de points et une équipe de qualité. C’est un autre challenge, excitant mais il faut être prêt et bien l’aborder. »

Le challenge sur la saison est quand même excitant, par rapport à ce qu’a vécu le club à la même époque la saison dernière. C’est quand même plus facile de jouer les 3 premières places que le maintien ? 

« C’est plus excitant mais ce n’est pas pour autant plus facile. C’est le discours que l’on leur tient : dans le football, on ne sait jamais ce qui va se passer d’une saison à l’autre. Quand on est dans le bon wagon, il faut savoir y rester ou maintenir le cap. Il peut y avoir une sorte de peur de gagner ce qui ne serait pas très bon. Il faut jouer un maximum libéré parce que l’essentiel pour le club est assuré ou quasi assuré donc profitons-en pour jouer libéré à 100 ou 120%, mais toujours avec l’espoir d’aller chercher des victoires. »

Hugo Burg - FC Annecy