Laurent, comment s'est passée la semaine d'entraînement ?

« Franchement la semaine s'est bien passée. Le match de Grenoble a été très frustrant, ce n'est pas un non match. Cela n'a rien à voir avec le match de Sochaux où on était vraiment passé à travers et encore... parce qu'il était beaucoup trop proche du match de Marseille [...] Les gars n'ont pas lâché, même à 2/1 et ont montré qu'ils défendaient les couleurs [...] »

4 points d'avance sur la zone de relégation, match à domicile samedi, inverser la tendance, c'est le discours ?

« Il faut faire avancer le compteur, c'est clair. Même un nul, il faut faire avancer le compteur. J'en ai parlé avant avec quelques joueurs dont Vincent Pajot : Frédéric Antonetti c'est un discours qu'il tenait aussi. Il faut parfois prendre ce qu'il y a. L'année dernière, rappelons nous, on est monté pour 1 point. Même si parfois, on est déçu à la fin d'un match de ne prendre qu'un point mais l'exemple du match à Sète l'année dernière juste avant la trêve de Noël. C'était un match... un temps pas possible, des pannes d'électricité, du vent, un arbitre de touche qui casse son drapeau, il y a eu 25 minutes de coupures et que 5 minutes d'arrêt de jeu au final. Et à l'arrivée, ce point là, il compte. Il y a un but refusé pour hors jeu si je me souviens bien donc voilà, il faut faire avancer le compteur. Chaque victoire et chaque point pris laissent une chance en moins à ceux derrière nous de revenir. [...] »

Durant le match de Grenoble on a pu voir le retour de Madyen, ça faisait un petit moment qu'on ne l'avait plus vu...

« C'est l'avantage aussi, quand je dis qu'on compte sur tout le monde, c'est souvent pris par tous les entraîneurs comme un discours de façade. On va dire que c'est de la com', une sorte d'hypocrisie. Oui, il y a des joueurs qui jouent plus, c'est clair [...] Un joueur même si il joue peu ou pas, à un moment donné il doit apporter sa pierre à l'édifice au groupe sur le terrain ou dans le vestiaire. [...] Tout le monde à son rôle, après, il faut être prêt ! »

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