Nicolas, le match de demain chez le leader est-il le plus palpitant de la saison ?

« A ce moment de la saison, on ne peut pas dire si c’est le match le plus palpitant ou non. Il y a un vrai enjeu, celui de jouer le haut de tableau. C’est sûr qu’on aime bien disputer ce genre de match. Contre les premiers, on a toujours envie de bien faire »

Avec six victoires consécutives toutes compétitions confondues, vous abordez cette rencontre avec le plein de confiance ?

« La spirale est bonne. On est arrivé à enchaîner, que ce soit en championnat ou en Coupe de France. On a pris un bon rythme, on espère que la série va se poursuivre. On n’a pas envie de perdre ».

Un match nul demain face au leader serait-il un bon résultat ?

« C’est clair que prendre un point à Andrézieux serait une bonne opération. On continuerait à avancer et on garderait notre écart actuel de cinq points ».

"Il va falloir être patient"

Quelle sera la recette justement pour mettre en difficulté cette équipe d’Andrézieux ?

« Il va falloir être patient. Andrézieux est une équipe cohérente, avec un bon bloc. C’est la meilleure défense du groupe. On a travaillé des choses à l’entraînement cette semaine pour être prêts à contourner ce bloc défensif. Si on joue notre football, qu’on est rigoureux et qu’on ne commet pas d’erreurs individuelles, on peut faire un résultat là bas ».

Une victoire demain vous permettrait de revenir à deux points d’Andrézieux et lancerait un véritable duel à distance pour la suite du championnat …

« Nous n’en sommes qu’au quart du championnat. C’est trop tôt pour dire qu’il y aura un duel à distance entre telle ou telle équipe. D’autres formations peuvent se mêler à la lutte pour le haut de tableau, comme Epinal qui nous avait fait une belle impression au Parc des Sports. On verra à la fin du mois de novembre où nous nous situerons … »

Tu as retrouvé une place de titulaire depuis trois matches maintenant. Comment juges-tu ton début de saison ?

« J’ai fait une bonne préparation, sans aucun pépin physique ce qui n’était pas toujours le cas les années précédentes. Avec l’arrivée de Stéph (Varsovie), je me suis dit qu’il fallait que j’élève mon niveau de jeu si je voulais jouer. Cette concurrence m’a boosté et m’a permis d’être plus performant. C’est ma deuxième année en National 2. Je connais le niveau, je n’ai plus d’appréhension. J’ai bien compris ce qu’attend le coach des latéraux, notamment dans la projection vers l’avant. Avec Steph, on a deux profils différents et ça donne plus de possibilités au coach en fonction des adversaires ».

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND