Mohamed, parle-nous de ton arrivée au FC Annecy …
« J’étais venu quelques jours pour m’entraîner avec le groupe. Le club m’avait contacté et voulait me voir. Je ne connaissais pas la ville, même si j’étais venu jouer une fois au Parc des Sports contre l’ETG. Il y a un bon groupe ici et c’est cela qui m’a fait choisir le FC Annecy. Je suis arrivé lundi, et dès le lendemain il a neigé. Il va falloir mettre les pneus adéquats (rires). Je cherchais un nouveau challenge car je m’étais blessé en début de saison à Martigues, et ça devenait compliqué pour moi car il y avait beaucoup d’attaquants ».
Tu arrives en cours de saison. Quels objectifs te fixes-tu ?
« Je viens pour aider une équipe qui joue le haut de tableau. J’ai déjà vécu cette situation avec Marseille Consolat. A cette période là, on était premiers, puis on s’est retrouvés sixièmes en mars. Mais on est quand même montés en National à la fin du championnat. Donc un championnat n’est jamais terminé. A titre personnel, j’espère jouer et marquer le plus possible ».
Quel profil d’attaquant es-tu ?
« Je peux prendre la profondeur mais aussi garder les ballons et apporter ma tailler dans le domaine aérien. Je peux à la fois jouer en pointe et sur le coté gauche ».
Quel a été le discours d’Helder Esteves ?
« Le coach m’a dit qu’il recherchait un attaquant qui pouvait prendre la profondeur, mais qui savait également garder les ballons. Il souhaitait mettre plus de concurrence en attaque, et pouvoir soulager Nassim (Akrour) s’il y avait besoin ».
L’équipe possède la meilleure attaque du groupe. C’est quelque chose d’important pour toi ?
« En regardant les statistiques, j’ai vu que les deux meilleurs buteurs de l’équipe étaient à neuf buts. Je me suis demandé pourquoi le club recherchait un nouvel attaquant (rires). C’est toujours plus sympa de jouer dans une équipe portée vers l’avant et qui produit du jeu ».
Comment te sens-tu physiquement ?
« Je me sens bien. Je me suis entraîné normalement avec Martigues. Il me manque encore l’enchaînement des matches. Aujourd’hui, on va dire que je suis à 80% de mes possibilités sur le plan physique. Mais je suis opérationnel si le coach fait appel à moi ».
Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND