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David Cerf - « Stéphane n’est pas n’importe qui et c’est lui qui m’a fait adorer ce club. »

24 nov. 2021
Actualité / Actualités Formation
Après 13 années à la tête du club, Stéphane Loison a décidé de passer la main. Lui et son successeur, David Cerf, étaient en conférence de presse pour revenir sur cette passation.

 

Stéphane, qu’est ce qui t’as amené à passer la main après toutes ces années au club ?

 

Stéphane Loison : « Il y a 3 raisons qui m’ont amené à prendre cette décision et qui l’expliquent. Déjà, il y a les 13 ans qui sont une belle page de vie. Cela apporte mais cela coûté aussi beaucoup avec deux dernières années un peu éprouvantes, la crise du Covid étant passée par là. La deuxième chose ce sont des projets personnels qui rendent ma disponibilité un peu moins importante qu’elle ne l’était avant alors que cela avait fait ma force au moment où le club en avait besoin. Le 3ème point, beaucoup plus positif, fait que j’ai pu transformer mon activité bénévole en activité professionnelle autour de l’équipe fanion. Le club se construit progressivement et on se rendait compte que ce poste de Team Manager devenait plus important. Ce poste m’intéresse beaucoup car je pense avoir les compétences nécessaires et c’est une continuité sur les choses que je faisais avant. Je me suis éloigné de l’équipe première l’année dernière en tant que président de l’association et il me manquait l’effervescence et la compétition qui nous fait vibrer. C’est un peu une récompense pour toutes les années de bénévolat de me rapprocher de l’équipe avec cette fonction. Mon rôle c’est que les joueurs n’aient à penser qu’au match en gérant les problèmes logistiques. Occuper les deux postes aurait mener à un conflit d’intérêt et j’ai préféré m’exonérer de ce problème là et de me consacrer à 100% sur le nouveau poste. J’ai aussi la garantie que je vais laisser la main à une équipe en qui j’ai une totale confiance et qui ne viendra pas gâcher le travail que nous avons mené avec Sébastien Faraglia toutes ces années et que la continuité est assurée. »

 

Quel bilan tu fais de toutes ces années qui correspondent à la relance complète du club ?

 

S. L. : « Le bilan est évidemment super positif. Au niveau sportif, le club a passé pas mal de caps. On a vécu une super aventure humaine. Quand il y a un investissement bénévole et qu’il y a le résultat sportif, cela remet de l’essence dans le moteur. Je me suis nourri de tout ça. Je me suis servi des fondations de mon prédécesseur que j’ai travaillé. Je pense que je ne suis plus l’homme de ce qu’il faut faire derrière pour structurer le club. Il nous faut un vrai chef d’entreprise qui va gérer un budget conséquent, alors que je suis plutôt un chef de projet. Que Sébastien prenne le relai, c’est une très bonne chose et il a besoin d’un allié avec lui au niveau de l’association pour avancer. Cela me rassure et me rend optimiste pour ce qui va se passer après. »

 

C’était une décision dure à prendre, longue à murir ?

 

S. L. : « Cela fait un an que je l’ai dans la tête en imaginant le bon moment. Je ne voulais pas prendre trop de risques. Les planètes se sont un peu alignées avec cette professionnalisation et la création de ce poste de Team Manager. Certains actionnaires voyaient ça d’un bon œil que ce soit moi qui prenne ce poste. Cela m’a fait avancer dans la réflexion. Ce que je craignais c’était aussi qu’il y ait une déstabilisation due au changement de présidence car, au départ, David n’était pas sûr de pouvoir s’engager. J’avais besoin d’être rassuré par rapport à cela. Nous avons également structuré la gouvernance de l’association avec l’évolution des statuts et en faisant un scrutin de liste. Les listes se font élire par liste entière et elles sont stables pour 4 ans. Le fait de structurer ces choses m’a facilité la décision. »

 

J’imagine que tu ne te voyais pas quitter complètement le club ?

 

S. L. : « Non, même si je me suis posé la question. Les deux ans de Covid et le stade ont été durs à gérer. En 13 ans, au niveau infrastructures, pas grand-chose n’a évolué. On a quand même réussi à obtenir ce chapiteau, qui nous semblait indispensable, grâce à l’aide de Sébastien Faraglia pour le financement et Jean-Philippe Nallet et moi pour l’idée. Sans ce chapiteau, on n’aurait pas levé les fonds qu’on a levé, on n’aurait pas bâti l’équipe que l’on a bâti et on ne serait pas en National. Ce côté infrastructures est le côté les plus pesant car les choses n’avancent pas et il n’y a pas ou peu de perspectives. C’est un des enjeux majeurs pour la structuration du club que ce soit pour l’équipe fanion ou pour l’association. La situation ne peut pas durer plus longtemps que cela. Il y a encore un an, on nous considérait, au niveau de la ville, comme n’importe quelle autre association mais ce n’est pas possible. Il y a un club phare et il ne faut pas tout accepter mais le gérer différemment des autres clubs. »

 

Quels sont les meilleurs et les pires souvenirs de cette présidence ?

 

S. L. : « Les meilleurs souvenirs ont été les montées de l’équipe première, notamment de la R2 à la N2. On a vécu des émotions très forte à ce moment-là. Le pire, c’est de se séparer de personnes pour qui on a beaucoup d’estime. Il y en a eu 2 avec William Bruyas au début de ma présidence qui était un pote. Cela n’a pas collé avec le groupe de l’époque. La séparation avec Michel Poinsignon l’année dernière, même si j’étais loin de l’équipe première, je me suis associé à cette décision quand Sébastien Faraglia m’a appelé. Il n’a pas éprouvé plus de plaisir que moi à prendre cette décision et on a tourné le problème dans tous les sens. Ce que j’ai fait, ce que le conseil d’administration ou Jean-Philippe Nallet ont fait depuis le début que l’on est au club c’est de penser à l’intérêt de ce club en enlevant le côté affectif ou intérêt personnel. C’est comme cela que l’on a pris ces décisions. »

 

Sur ton nouveau rôle, peux-tu l’expliquer ?

 

S. L. : « L’objectif c’est de donner les moyens au groupe de performer pour qu’ils n’aient qu’à se concentrer sur la préparation. Cela nécessite beaucoup de temps pour gérer des choses que l’on ne gérait pas forcément. Il y a des choses que l’on ne gère pas encore et que l’on devra gérer à l’avenir. La principale problématique ce sont les infrastructures car cela alourdit très nettement la tâche. Il faut que les choses évoluent au niveau infrastructures pour que moi et l’équipe soyons plus efficaces. Mon job c’est de gérer tout l’extra-sportif. C’est ce que je faisais en tant que président au niveau régional donc cela me plaît. J’ai une connaissance des partenaires, des infrastructures, des collectivités et de l’environnement général du club. Plus on monte, plus la pression extérieure augmente donc cette union interne est importante. »

 

David, comment cette envie de prendre le poste est venue ?

 

David Cerf : « Je travaille avec l’équipe depuis 2016. Je connaissais avant Jean-Philippe Nallet et c’est mon fils, qui joue maintenant en U20, qui m’a amené au club il y a maintenant une dizaine d’année. Jean-Philippe m’a proposé d’intégrer le conseil d’administration, grâce à ma personnalité je pense. C’est comme cela que l’aventure a commencé. J’ai pris le poste de vice-président il y a 2 ans. Quand on m’a proposé, j’ai accepté et ait été ravi. Le Covid est arrivé mais on a créé des liens encore plus forts dans l’adversité. On a commencé à travailler sur des axes d’amélioration au niveau de l’asso qui est le cœur de mon projet. La décision de Stéphane est arrivée sans que je m’y attende. Même si je prenais petit à petit la décision de laisser la vice-présidence car je m’éloignais des sociétés dans lesquelles j’étais aux commandes. La proposition m’a été faite car pour eux cela coulait de source et avec un certain temps de réflexion, j’ai accepté la proposition sachant que c’était la continuité de l’aventure. J’avais des points d’interrogations car Stéphane Loison n’est pas n’importe qui et c’est aussi lui qui m’a fait adorer ce club. J’ai beaucoup appris et la mission paraissait difficile. »

 

Il y a eu un long délai de réflexion avant d’accepter ? Qu’est-ce qui a fait que cette proposition a été acceptée ?

 

D. C. : « Après des discussions avec Sébastien Faraglia et Stéphane Loison, des personnes avec qui je m’entends très bien et avec qui je suis proche. Quand Steph a parlé de cette continuité, ils m’ont persuadé pour pérenniser cette évolution. Je ne pouvais pas dire non après une réflexion d’un mois. Le plus important ce n’est pas le titre qui peut être alléchant et intéresser tout le monde. Pour moi le titre représente beaucoup de responsabilités et j’ai bien conscience de ce qui m’attends. Le challenge s’est matérialisé et je ne pouvais pas dire non. »

 

Quels sont les projets et les chantiers qui vous attendent aujourd’hui ?

 

D. C. : « En termes d’association, c’est le niveau de performance des jeunes que l’on doit maintenir puis améliorer. C’est travailler sur des enjeux financiers mais aussi sur les problèmes d’infrastructures qui nous concernent tous. Nos jeunes méritent autant de respect que les résultats de la Une et c’est important pour nous. Il faut un mariage mécanique entre la SAS et l’asso qui est quelque chose de primordial. On s’entend bien avec Sébastien Faraglia donc travailler les uns avec les autres me parait un super challenge. »

 

Quel président vous avez envie d’être ?

 

D. C. : « Je veux rester moi-même (rires). Les gens me connaissent, j’aime bien le dialogue et le rassemblement. Je me suis découvert dans ces 2 ans sur des sujets d’amélioration et j’aime bien l’humain. Je suis quelqu’un de collectif et je ne pense pas changer. »

 

C’est une sorte de pression de prendre la suite de Stéphane ?

 

D. C. : « Forcément, surtout que depuis une semaine je n’arrête pas ! Il y a des choses que l’on découvre aussi en tant que président. »

 

Hugo Burg – FC Annecy

 

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