Julien Maillot, entraîneur-adjoint du FC Annecy : « Compte tenu de ce que nous avons vécu ces deux dernières semaines, prendre un point à Sète sans encaisser de but est une belle performance. Ce résultat est une satisfaction. Retrouver une assise défensive était la priorité ce soir. C’était notre force la saison dernière et c’est quelque chose de très important si on veut exister dans ce championnat. On sait que le contenu s’améliorera en enchaînant les matchs. Il nous a manqué de la justesse technique et des automatismes pour espérer mieux mais ça viendra au fil des rencontres. Dans le jeu, je pense qu’on a passé un pallier par rapport au match du Mans. On a eu des temps de possession qui nous ont fait du bien surtout dans la gestion de nos temps faibles. Il n’a pas manqué grand-chose pour que ça bascule offensivement. Dans le dernier quart d’heure, ça aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre. Comme je le dis souvent aux joueurs, quand on ne peut pas gagner un match, il faut tâcher de ne pas le perdre. Le bilan comptable est anecdotique au bout de deux matchs. Mais c’est important pour la confiance de prendre des points et de rester invaincus dans ce championnat que nous découvrons ».

Nicolas GUIBAL, entraîneur du FC Sète 34 : « C’était un match assez équilibré. La satisfaction de ce match, c’est de ne pas prendre de but. On est tombé sur une équipe d’Annecy dangereuse en contre. Il y a eu des situations de chaque côté donc le résultat est équitable et justifié. On arrivait sur notre troisième match en une semaine, certains joueurs étaient quelque peu émoussés. Mais je trouve qu’on a plutôt bien fini par rapport à cette grosse semaine. On avait été mis en danger sur les coups de pied arrêtés lors des trois premiers matchs, ce soir on a rectifié certaines choses. Par contre on a encore perdu beaucoup de ballons dans les zones de finition. C’est notre axe de travail, parce qu’il y a eu trop de déchet technique. On veut aussi être plus performant et plus entreprenant à l’extérieur. C’était notre force la saison dernière ». 

Propos recueillis à Sète par Jean-Baptiste VIVIAND