Michel POINSIGNON, entraîneur du FC Annecy : « Ce résultat nul n’est pas illogique. Parfois il faut savoir se contenter d’un point. Il n’y a pas de regrets à avoir même si on a eu l’occasion de faire le 2-0. Bastia-Borgo nous a mis en danger sur les coups de pied arrêtés, on savait qu’ils étaient très forts dans ce domaine. Les 20 dernières minutes ont été difficiles étant donné qu’on n’a pas joué depuis 1 mois, je m’y attendais. Ce n’est pas facile pour une équipe à domicile de faire du jeu sur cette pelouse. Ça fait plaisir de retrouver Annecy même si c’est sans public. Le Stade des Fins est un stade propice au football, il n’y a pas de piste et la tribune est proche du terrain. Il y a juste la pelouse qui est difficile pour le moment, mais on s’en contentera. Le chemin est long et ardu, mais on va s’accrocher. Mehmet (Gunes) est un garçon très volontaire qui ne vous décevra jamais. Il va donner toujours le maximum même s’il ne joue pas à sa place. Pour le groupe et pour son propre apprentissage, c’est très bien. Le retour de Romain (Spano) est très satisfaisant sachant qu’il n’avait qu’un seul match dans les jambes avec la réserve. Mais comme toujours, il faut confirmer ».

Jean-André OTTAVIANI, entraîneur du FC Bastia-Borgo : « On aurait même pu faire mieux qu’un nul. On a été en difficulté en première mi-temps donc j’ai changé de système à la pause car Annecy passait beaucoup par les côtés. Ça été mieux en deuxième période. Le terrain n’a pas aidé les deux équipes. On a l’habitude de jouer au sol, là c’était compliqué de le faire. On reste bien placé au classement. On a 17 points, c’est un de plus que la saison dernière à la trêve.  Avec les moyens qu’on a, c’est un bon début de saison ». 

Mehmet GUNES, attaquant du FC Annecy : « On a un petit sentiment de frustration après ce nul, mais il vaut mieux prendre un point que perdre. En première période, on a montré qu’on pouvait espérer mieux que notre classement actuel. Sur le plan personnel, je suis heureux. Quand je rentre sur le terrain c’est pour marquer. C’est un peu le même scénario que la saison dernière à Saint-Priest, où je marque pour mon premier match avec l’équipe. Je remercie le coach de m’avoir fait confiance. En National, il y a beaucoup d’intensité, on a beaucoup moins de temps pour prendre une décision. C’est un pallier à franchir, mais je bosse pour le faire. Oui j’ai envie de confirmer. Même si je ne joue pas le prochain match, je donnerai tout à l’entraînement pour jouer le suivant ».

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND