Site officiel du FC Annecy
« C’est vraiment décevant. Avant les tirs au but, il y a une première mi-temps qu’on n’a pas maîtrisée. L’adversaire nous a posé de nombreux problèmes et on l’a payé cash. La colère n’est pas un sentiment qui sert à avancer mais il y a plutôt des regrets sur cette manière d’avoir entamé la rencontre. Ce n’était pas faute d’avoir prévenu les joueurs … On savait que cette équipe du GFA avait de la qualité, on était prévenus. J’ose espérer qu’on ne les a pas sous-estimés. Il faut féliciter cette équipe. Il y a eu un discours musclé à la mi-temps dans le vestiaire. Sur la deuxième période, on est repartis avec une grande volonté et en investissant le camp de Rumilly-Vallières. On a été très peu mis en danger et on a trois occasions nettes. La réussite n’a pas été de notre côté, mais ça fait partie du jeu. On doit tirer les enseignements de ce match pour bien aborder la réception de Laval mardi. Il faudra l’aborder avec le couteau entre les dents ».
« On est tous déçus. La séance de tirs au but, c’est un duel. On l’a perdu, c’est un peu à l’image de notre match. On a surtout perdu la première mi-temps. On n’a pas fait ce qu’il fallait. De mon côté, l’envie était au maximum. Après, on n’a pas été présents dans les duels. Les duels, ce sont des face à face avec une volonté de passer notre adversaire. On a bien réagi en deuxième mi-temps, mais ça n’a pas été suffisant pour éviter les tirs au but. Il y a des saisons qui sont très belles, on en a connu beaucoup au FC Annecy. Il ne faut pas les oublier. Cette saison on est dans le dur. Le club dans son ensemble vit des moments difficiles. Il faut faire le dos rond et terminer la saison du mieux possible. C’est dans ces moments qu’on peut voir les hommes de caractère ou pas. On y croit encore. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on est dans l’urgence. Il faut réagir dès mardi contre Laval et sur les trois autres matchs qui s’enchaîneront ensuite au Parc des Sports ».
« La fierté, c’est d’avoir rivalisé avec le club phare du département. On a fait un match cohérent. Notre première mi-temps était de grande qualité, on aurait pu faire le break je pense. En deuxième mi-temps, Annecy a montré que c’était une équipe de National 1. Elle nous a poussés dans nos retranchements mais on a tenu. L’objectif était de garder ce match nul en deuxième mi-temps pour aller chercher une nouvelle séance de tirs au but. Sur l’ensemble, c’est mérité pour moi. Cette séance de tirs au but a donné des émotions incroyables. On a encore du mal à réaliser. On veut juste profiter de ces moments qu’on ne vit pas tous les jours. On souhaite vraiment rencontrer un club de Ligue 1, ce serait merveilleux pour tout le monde.
« C’est unique ce qui se passe aujourd’hui. Tout joueur amateur aimerait arriver à ce stade de la compétition. Le scénario est encore plus dingue. On a eu une mi-temps chacun. Si on rentre à la mi-temps à 2-0, ce n’est pas volé. On a joué sur leurs points faibles qu’on avait identifiés. En seconde période, on a un peu plus subi. On a senti plus de fraicheur physique du côté d’Annecy. Ce scénario s’est poursuivi avec cette séance de tirs au but qui s’est jouée à la mort subite. On n’a pas douté. On a un groupe uni, ça s’est ressenti encore aujourd’hui. Notre deuxième mi-temps s’est jouée à l’énergie. On a fourni beaucoup d’efforts et ça a tenu. Il faut continuer avec ces valeurs. On a un mois pour préparer ce 8e de finale. On espère que le National 2 va reprendre sinon on risque vraiment de manquer de rythme ».
Propos recueillis à Rumilly par Jean-Baptiste VIVIAND
