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Point presse Vincent Nogueira 2

National2 (J23) – Vincent Nogueira : «Endoume, pas un match couperet »

21 mars 2019
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Pièce maîtresse dans l'entre-jeu des Rouges depuis le mois de novembre, Vincent Nogueira aborde le match de samedi contre l'USM Endoume. Il revient aussi sur son jeu qu'il a dû adapter au championnat de N2 et nous parle de son expérience de deux ans et demi aux Etats-Unis.

Vincent, comment avez-vous préparé le match de samedi contre l’USM Endoume ?

« C’est une semaine un peu particulière puisqu’on n’a pas notre effectif au complet. Pour travailler et constituer deux équipes de onze joueurs, c’est plus délicat. Mais ça ne nous empêche pas de travailler sérieusement et d’être prêt pour ce week-end ».

Comment l’abordez-vous après deux matchs sans victoire ?

« On sait que c’est un match important car on va ensuite avoir un mois d’avril compliqué avec des confrontations directes. Après deux contre-performances en termes de résultat, on a envie de rebondir. On n’a pas réussi à le faire à Pontarlier mais on a une nouvelle opportunité samedi. Il faut l’aborder sereinement et se concentrer sur ce qu’on a à faire. Il ne faut pas mettre le charrue avant les bœufs, rester lucide et être concentré sur notre performance ».

« On a encore les cartes en mains »

 Avez-vous ressenti un peu de frustration sur les deux derniers matchs face à MDA Foot (0-1) et Pontarlier (1-1) ?

« Chasselay, c’était un match très compliqué face à une bonne équipe même si je pense qu’on aurait pu faire mieux. A Pontarlier, malgré les évènements contre nous, on a été les plus dangereux en seconde période. C’est décevant de ne prendre qu’un point mais c’est peut-être un résultat qui va être bénéfique dans les têtes et qui va souder le groupe parce que c’est un match qu’on aurait sans doute perdu en début de saison ». 

Quel est l’ingrédient majeur à retrouver selon toi pour mettre en place une nouvelle série de victoires ?

« Il faut peut-être remettre l’accent sur l’aspect défensif et se dire qu’on doit avant tout ne pas prendre de but. C’est ce qu’on a fait dans notre série d’invincibilité. Contre Chasselay, on prend un but lors des 20 premières minutes qui fout un peu en l’air notre plan de jeu. A Pontarlier, on savait que ce serait difficile de revenir en jouant sur un terrain difficile et face à une équipe accrocheuse. Si on ne prend pas de but samedi, je pense qu’on gagnera le match car on sait qu’on aura des occasions en notre faveur ».

Le résultat face à Endoume conditionne-t-il le match à Fréjus dans 15 jours ?

« Ne pas gagner samedi changera peut-être la donne car ça nous obligera à aller gagner à Fréjus. Mais quoi qu’il arrive, le championnat ne sera pas fini après le match d’Endoume ou celui de Fréjus. On ne doit pas se mettre la tête à l’envers, il faut rester serein. On a encore les cartes en mains alors qu’on pourrait très bien être trois ou quatre positions derrière et attendre que ça perde devant nous. C’est pour cela qu’il ne faut pas considérer Endoume comme un match couperet et se mettre une pression négative ». 

« Les Etats-Unis, une expérience exceptionnelle »

Sur le plan personnel, tu as vraiment pris une part importante dans le jeu de l’équipe …

« J’ai la chance d’avoir beaucoup joué depuis le mois de novembre, hormis la semaine dernière à Pontarlier (rires). Je suis un joueur qui a besoin d’avoir du temps de jeu pour être performant. Je n’ai pas le profil à pouvoir faire la différence sur une entrée à dix minutes de la fin. Je me sens bien même si je sais que je peux faire encore mieux. On sort d’une période avec des terrains compliqués qui aident moins des profils de joueurs comme le mien. Le plus important, c’est que je puisse apporter à l’équipe à la fois défensivement grâce à mon expérience et offensivement en perdant moins de ballons et en continuant à jouer de façon verticale et directe comme le veut le coach ».

Le profil du championnat de National 2, bien différent de ce que tu as connu en Ligue 1 et en Ligue 2, t’a-t-il obligé à modifier ton jeu ?

« C’est un championnat assez physique avec des équipes qui ne sont pas forcément très joueuses. Ça a peut-être fait changer le coach de stratégie, et ça m’a obligé à changer mon jeu. Je pense que j’ai progressé sur la première relance, le premier ballon. C’est un aspect du jeu sur lequel j’ai dû m’adapter car je suis quelqu’un qui aime bien garder le ballon. J’ai réussi à m’adapter et ça se passe de mieux en mieux pour moi ».

Pour finir, reparle-nous de l’expérience que tu as vécue à l’Union de Philadelphie de 2014 à 2016 ?

« Quand j’ai annoncé à mes proches que je quittais la France pour les Etats-Unis, tout le monde ma demandé pourquoi je faisais ce choix à 26 ans … J’avais envie de changer d’air car je sortais de sept saisons à Sochaux où j’ai toujours joué le maintien. C’était usant moralement. J’ai découvert une culture complètement différente. Dans le soccer, vous êtes idolâtrés par les supporters et vous n’entendez jamais un sifflet dans les stades. La pression de la relégation est néant aux Etats-Unis parce qu’il n’y a pas de descente dans les franchises. C’était une expérience exceptionnelle qui a pris fin car je voulais retrouver ma famille en France. Si j’avais eu ma famille là-bas, je ne serais jamais rentré ».

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND

 

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