Romuald, deux rendez-vous importants vous attendent avec les réceptions du SC Lyon vendredi et du FC Villefranche mercredi prochain …

« Effectivement, c’est une semaine importante dans la mesure où nous recevons deux concurrents directs au maintien. Si on veut exister dans ce championnat, on sait qu’il faudra bien négocier ces deux rencontres ».

On imagine que c’était important pour la confiance de passer ce 5e tour de Coupe de France face à l’US Arbent-Marchon (2-0) le week-end dernier …

« La victoire a fait du bien. L’essentiel était d’être présent au tour suivant. Il y a toujours des enseignements à tirer. On doit être encore plus rigoureux je pense. La Coupe de France, ça fait toujours du bien car ça permet de couper un peu avec le championnat, d’autant plus que nous avons eu un programme chargé ces dernières semaines. Ça a permis aussi de concerner tout l’effectif. On sait qu’on aura besoin de tout le monde en championnat ». 

Comment le groupe vit-il cet enchaînement de matchs ?

« On ne va pas se plaindre de beaucoup jouer, je préfère ça plutôt que le début de saison où nous restions à la maison le vendredi soir … L’important est d’être attentif sur la récupération, sur l’état physique de l’effectif. On travaille sérieusement pour enchaîner les matchs et être au rendez-vous ». 

Le groupe a été habitué à jouer le haut de tableau les saisons précédentes. Comment vivez-vous ce début de championnat ?

« C’est sur que ça change par rapport aux saisons précédentes. Mais c’est dans la difficulté qu’on voit la force d’un groupe. Ça peut permettre de se forger un caractère. On savait que ça allait être compliqué, donc on n’est pas vraiment surpris. Néanmoins on doit réagir et prendre des points dès vendredi ». 

Es-tu surpris de voir le SC Lyon à cette dernière place, alors que le club avait d’autres ambitions cette saison ?

« Oui c’est une surprise car le SC Lyon  a un bon effectif et est habitué à faire des bonnes saisons en National. Mais cette année on voit que tout le monde peut battre tout le monde, et qu’une série positive peut très vite te replacer dans le haut de tableau. L’équipe qui est classée dernière actuellement ne sera peut-être plus relégable dans 3 semaines … Pour le moment, le classement n’est encore pas important, on aura le temps de faire le point plus tard ». 

« Sans les collègues, on ne fait rien »

Peux-tu nous parler du stage effectué au Centre Technique Bretagne entre les matchs face à l’US Avranches et au Stade Briochin ?

« C’était un moment sympa. Ça nous a permis de nous retrouver tous ensemble et d’avoir une cohésion encore plus forte. Avec tous les aléas que nous avons rencontrés ces dernières semaines, on a pu se recentrer sur nous-mêmes ».

Sur le plan personnel, comment vis-tu ce début de saison, toi qui retrouves le National ?

« Je suis content de retrouver ce niveau, avec des grosses équipes comme Le Mans, Laval et Bastia. On joue sur des pelouses de qualité, c’est un vrai plaisir. Personnellement, j’ai eu un premier match compliqué contre Le Mans. Qu’on fasse des bons ou des mauvais matchs, il faut savoir se remettre en questions, et c’est ce que j’ai fait. Peu importe l’âge et l’expérience, l’important est de continuer d’avancer avec ses collègues. On peut avancer individuellement, mais sans les collègues on ne fait rien. L’effectif est plus important que l’individuel. Peu importe que je sois titulaire ou remplaçant, l’important est que l’équipe avance ».  

Jonathan Ruque a connu sa première titularisation en National contre Avranches sur le côté droit de la défense. Quel regard portes-tu sur lui ? 

« Je parle beaucoup avec lui, peut-être comme un ancien. C’est une très bonne chose qu’il soit avec nous. Par rapport à son implication, son sérieux, son travail et à ce qu’il montre sur le terrain, c’est un juste retour des choses qu’il joue. En début de saison, il avait peut-être le statut du petit jeune de la réserve qui rejoignait le groupe en complément. Maintenant, ce n’est plus le cas. Il peut prétendre chaque week-end à une place dans le onze de départ. Il a prouvé qu’il a le niveau ». 

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND