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Olivier Sorlin vs Saint-Louis Neuweg

National 2 (J25) – Olivier Sorlin : « C’est l’équipe la plus déterminée qui montera »

05 avr. 2018
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Au point presse mercredi, Olivier Sorlin est revenu sur le match nul (0-0) du FC Annecy le week-end dernier contre le FC Saint-Louis Neuweg. Le défenseur ou milieu de terrain des Rouges, qui fêtera lundi ses 39 ans, aborde la rencontre de samedi contre Jura Sud mais aussi sa saison et son avenir…

Olivier, la défaite (0-2) de l’ASF Andrézieux à Schiltigheim lundi dernier a-t-elle atténué la déception de n’avoir pris qu’un seul point face à Saint-Louis-Neuweg ?

« Le problème c’est que depuis quelque temps on regarde ce que font nos adversaires, et on en oublie de faire notre boulot, à savoir gagner des matches. Si on commence à regarder à droite à gauche et à sortir les calculettes, on ne va pas s’en sortir. Il faut se concentrer sur ce qu’on sait faire, et sur ce qu’on a fait pour en arriver là aujourd’hui ».

Avec du recul, comment analyses-tu ce match nul contre Saint-Louis Neuweg ?

« C’est toujours compliqué de jouer contre des équipes qui évoluent à neuf derrière et qui attendent la moindre opportunité en contre pour faire des dégâts. Quand on met peu d’intensité et de mouvement, on se retrouve en difficulté. Peut-être qu’on était au maximum de ce qu’on pouvait faire ce soir-là. Il y a des jours où les jambes sont moins bonnes. Mais en étant moyens, nous avons eu quatre à cinq occasions de but qui nous auraient permis de tuer le match. Car dans ce genre de rencontre, le plus dur est de marquer le premier but ».

Ne prendre qu’un point à domicile n’est jamais un bon résultat, surtout dans le sprint final …

« On a lâché deux points samedi, mais sur d’autres matches on en a pris trois alors qu’on ne le méritait peut-être pas sur la globalité de la rencontre. On dit toujours que ça s’équilibre à la fin du championnat. Comme je le disais après le match, tu n’es jamais à l’abri de te faire contrer à cinq minutes de la fin et de tout perdre. Ce point est pris, et il pourrait compter. Il faut toujours positiver, je sais de quoi je parle. Si on est négatif, on rumine et on n’avance pas. Aujourd’hui on ne compte qu’un seul point de retard sur Andrézieux alors qu’on en avait huit au mois d’octobre… »

Estimes-tu qu’il faille en faire encore plus sur le terrain pour retrouver le chemin de la victoire ?

Oui, il faut en faire un peu plus, nos deux derniers résultats le prouvent. Il y a d’autres équipes qui rêvent également de cette première place, donc si on veut terminer devant elles, on doit en faire plus. C’est l’équipe la plus déterminée qui montera en National 1 ». 

Ce samedi face à Jura Sud, il y aura l’obligation de ne plus lâcher de points en route …

« Bien sûr, mais il y aura un bel adversaire en face. C’est une équipe qui est classée cinquième, qu’on connait étant donné qu’on l’a jouée deux fois cette saison. En amical (le 20 janvier, victoire 2-1 des Rouges), on avait souffert. On sait qu’ils ont des attaquants rapides. Jura Sud n’est pas très loin au classement, donc ce sera compliqué. A nous de mettre de l’intensité et tous les ingrédients pour ne pas les laisser espérer. On doit prendre le match par le bon bout et ne pas se réveiller dans le dernier quart d’heure parce qu’on n’a pas marqué ».

« On manque de réussite »

L’équipe n’a pris qu’un point sur les deux derniers matches. Est-ce que cela t’inquiète ?

« Non je ne suis pas inquiet. Si on regarde les équipes qui jouent le haut de tableau, elles ont toutes eu des hauts et des bas. Mais c’est sûr que si tu veux jouer quelque chose, tu te dois d’être régulier. Le classement est très serré, il n’y a pas beaucoup d’écart entre les équipes. Aujourd’hui on a les cartes en main pour espérer quelque chose à la fin du mois de mai. A nous de bien les jouer »

L’équipe reste sur deux rencontres sans avoir trouvé le chemin des filets. Comment l’expliques-tu ?

« On est dans une période où on manque de réussite. A Chasselay, on s’est crée des occasions, on a tiré sur le poteau. Contre Saint-Louis, on a eu également de nombreuses possibilités de marquer. Il nous manque un peu de justesse dans le dernier geste, la dernière passe. Tu peux être inquiet quand tu ne te crées pas d’occasions, mais là ce n’est pas le cas. Il faut persévérer, et le brin de réussite va bien finir par revenir. Si on possède la meilleure attaque, ce n’est pas par hasard … ».

Est-ce une déception d’avoir perdu la tête du classement une semaine seulement après l’avoir obtenue contre l’ASF Andrézieux le 17 mars ?

« Non ce n’est pas une déception. Ce qui m’intéresse, c’est d’être en tête à la 30ème journée. Etre premier quinze fois dans la saison pour terminer quatrième, ça ne sert pas à grand-chose. Comme on dit, c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens ».

La course à la montée concerne à nouveau trois équipes. Selon toi, laquelle possède le calendrier le plus favorable ?

« Je ne regarde pas le calendrier des autres, j’ai déjà du mal à regarder le notre … (rires). J’ai toujours eu pour habitude de me projeter uniquement sur le match qui arrive. Si on commence à regarder qui joue à domicile, qui joue à l’extérieur, c’est le meilleur moyen de se planter. Notre unique objectif doit être de gagner nos matches. Si on prend des points, on n’aura pas à se soucier des résultats de nos concurrents directs ».

Depuis la victoire contre l’ASF Andrézieux, ressens-tu une attente encore plus forte de la part du public ?

« Bien sûr, on sent un peu d’euphorie autour du club.  On voit qu’il y a de plus en plus de monde au stade. C’est bien, ça permet de recréer une dynamique après la période ETG. Beaucoup de gens d’Annecy aiment le foot, donc il y a une attente forte. Mais il ne faut pas oublier où était le club il y a encore quatre ans. C’est quand même beau ce qui est en train de se passer. C’est à nous et au club de savoir gérer cette situation, pour ne pas rajouter de pression inutile ».

« Je n’arrêterai pas le foot la saison prochaine »

Sur le plan personnel, comment juges-tu ta saison ?

« Ma saison est en dent de scie au niveau du temps de jeu. Je n’ai plus été blessé depuis le mois de septembre. C’est plus facile d’être bon le week-end quand tu peux enchaîner les semaines d’entraînement sans pépin physique. J’ai un gabarit qui fait que ça devient vite compliqué pour moi quand je ne m’entraîne plus. Dernièrement j’enchaîne les matches, ça se passe bien. Tant qu’on fera appel à moi je donnerai le maximum ».

Le coach est revenu à une défense à quatre, après avoir utilisé le 3-4-3 en première partie de saison. Dans quel système te sens-tu le plus à l’aise ?

« J’ai joué plus de 20 ans au haut niveau, et j’ai évolué à peu près à tous les postes. Je me suis toujours adapté. Mes entraineurs disaient que, partout où je jouais, je n’étais jamais extraordinaire mais je n’étais jamais mauvais. Quand on me demande de faire quelque chose, je le fais, peu importe le poste. J’aime tellement ce que je fais, je suis un passionné de foot. Quand on me dit d’aller jouer avec l’équipe Espoirs, pour moi ce n’est pas une contrainte. Le foot c’est mon quotidien. Si je ne l’ai plus, je suis triste ».

Te projettes-tu déjà sur la saison prochaine ?

« Je ne l’ai jamais fait durant ma carrière. Chaque chose en son temps, on a une saison à terminer. Je rencontrerai les dirigeants une fois le championnat terminé pour savoir ce qu’ils comptent faire l’année prochaine, et si j’en fais partie. Ce qui est sûr, c’est que je n’arrêterai pas le foot l’année prochaine ». 

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND  

 

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