Noé, peux-tu tout d’abord te présenter ?

« J’ai 19 ans, je suis originaire de Cannes. J’ai commencé le foot au Clermont Foot 63 où j’ai effectué toute ma formation. En août 2017, j’ai rejoint Fréjus Saint-Raphaël et l’année suivante j’ai signé à Andrézieux ».

Comment s’est déroulée ton arrivée au FC Annecy ?

« Le coach m’a contacté et m’a demandé de venir faire un essai. J’étais donc présent à la reprise le 04 Juillet et j’ai pu participer aux trois matchs amicaux de l’équipe. Ça s’est très bien passé et je suis très content de m’être engagé au FC Annecy ».

Tu sors d’une bonne saison avec Andrézieux où tu as beaucoup joué (20 titularisations). Comment abordes-tu ce nouveau challenge sous les couleurs du Fécé ?

« Je l’aborde avec l’envie de réaliser l’objectif du club, qui est de monter en National 1. Sur le pan personnel, je vais essayer d’emmagasiner le maximum de temps de jeu possible. Je sais qu’il y a une forte concurrence au milieu de terrain. Je vais travailler pour continuer ma progression aux côtés de joueurs plus âgés et plus expérimentés que moi. J’ai encore un grosse marge de progression ».

"Luiz Gustavo m'avait mis un bon coup dans le dos"

Quel est ton ressenti sur le groupe après trois semaines de préparation ?

« Il y a vraiment un très bon groupe ici. C’est une équipe qui me correspond car elle cherche à jouer, à ressortir le ballon proprement et à se projeter rapidement de l’avant ».

Parle-nous de ton profil de milieu de terrain …  

« Je peux jouer à plusieurs postes au milieu de terrain du moment que ce soit dans l’axe. J’aime mettre à disposition de mes coéquipiers mes qualités techniques, et notamment dans les petits périmètres. Je cours beaucoup, j’aime bien percuter ».

Comme Christopher Desmartin, tu as participé la saison dernière à l’épopée en Coupe de France avec Andrézieux. Quels souvenirs en gardes-tu ?

« C’était un parcours incroyable. Gagner contre l’OM à Geoffroy Guichard en 32ème de finale, c’était un truc de fou. On avait été solide et surtout solidaire, c’est ce qui a fait la différence. Ce jour-là il ne pouvait rien nous arriver. Sur le terrain, j’étais entouré de Luiz Gustavo, Morgan Sanson et Dimitri Payet. Je me souviens que Luiz Gustavo m’avait mis un bon coup dans le dos … J’étais sorti à 20 minutes de la fin, j’étais cuit ».

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND