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Coupe de France (16e) – Nicolas Garby : « Beaucoup d’amitié entre les joueurs des deux clubs »

04 mars 2021
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Au point presse ce jeudi, Nicolas Garby a abordé le 16e de finale de Coupe de France qui opposera samedi (14H15) le GFA Rumilly-Vallières au FC Annecy. Un derby qui aura un gout particulier pour le latéral gauche des Rouges, qui retrouvera beaucoup d’anciens coéquipiers avec qui il a vécu de belles aventures sous le maillot annécien.

Nicolas, comment abordes-tu ce derby samedi face au GFA Rumilly-Vallières ?

« Ce match est excitant parce que c’est un 16e de finale de Coupe de France, et aussi parce que c’est un derby. On a tous envie de jouer ce type de match en Haute-Savoie. On est tous fiers de notre territoire. C’est intéressant pour le bassin annécien et globalement pour tout le département ». 

Ce 16e de finale de Coupe de France est-il l’occasion d’oublier, le temps d’un week-end, la situation difficile en championnat ?

« Ce match est une parenthèse au championnat. Il faut mettre de côté nos derniers résultats en National 1 et ne penser qu’à ce 16e de finale. On a le mérite d’être encore en course en Coupe de France, ce qui n’est pas le cas de tous les clubs de National 1. On l’aborde comme un match hyper important. Tout le monde est motivé car peu d’entre nous avons déjà disputé un 16e de finale de Coupe de France dans notre carrière ».

 

"Pas envie d'être chambré pendant dix ans"

 

Le fait de jouer un derby et d’affronter un club voisin amène-t-il une motivation supplémentaire ?

« La motivation est là parce qu’on connait la plupart des joueurs qui seront en face de nous samedi. On a joué avec eux par le passé. Pour la fierté, on n’a pas envie de perdre ce match même s’il n’y a pas de rivalité avec le GFA Rumilly-Vallières. On se connait tous, il y a beaucoup d’amitié entre les joueurs des deux clubs. Mais malgré cette amitié, je suis un compétiteur et je veux gagner ce 16e de finale. Je n’ai pas envie d’être chambré pendant 10 ans à chaque fois qu’on se recroisera (rires) ».

Justement, toi qui connais bien la plupart des joueurs du GFA, à quel match t’attends-tu samedi ?

«  On a été un peu dans cette situation en 2016 face à l’ETG. On avait envie de se mesurer à un club voisin qui évoluait deux divisions au dessus de nous. Le GFA possède une belle équipe, solidaire, donc on doit s’attendre à un match serré et accroché. Il va y avoir pas mal de duels ».

On imagine que tu as dû échanger avec certains joueurs du GFA durant la semaine …

« Bien sûr, ce sont des amis donc on se chambre un peu, on essaie de gratter quelques infos (rires). On est contents de se retrouver. Personne n’aurait pu imaginer qu’on allait s’affronter à l’occasion d’un 16e de finale de Coupe de France ».  

 

"On doit se comporter en bonhommes et faire beaucoup mieux"

 

Ce match doit faire remonter beaucoup de souvenirs et d’anecdotes de votre passé commun…

« En effet, des anecdotes il y en a plein. Sur le terrain samedi, on sera quelques joueurs à avoir connu les 4 montées avec le FC Annecy. Il n’y a que de bons souvenirs de cette époque de « La Meute ». Pour ma part, avec Jean-Manuel Ribeiro, on se connait depuis 20 ans. On a le même parcours, on s’est suivis depuis qu’on a débuté le foot à l’ASC Saint-Martin sur Arve, près de Sallanches ».

Il y a eu beaucoup de déception après la défaite (1-4) samedi dernier à Créteil-Lusitanos en National 1. A-t-elle été évacuée ?

« Ce fut très compliqué de repartir de Créteil avec zéro point. On a bien discuté en début de semaine pour se dire ce qui n’allait pas et pour se poser les bonnes questions. Aujourd’hui, tout est encore possible donc personne ne lâche. On a la chance de pouvoir enchaîner les matchs au mois de mars. On sait qu’on a un nombre de points à aller chercher si on veut se maintenir. On doit se comporter comme des bonhommes et faire beaucoup mieux pour décrocher des victoires ».

Quelle importance accordez-vous à la très probable non-reprise du championnat de National 2 ?

« On voit que ça change pratiquement toutes les semaines. On ne peut pas se prononcer maintenant et en aucun cas il ne faut miser là-dessus pour nous maintenir. Il nous reste 12 matchs, on doit jouer le coup à fond pour ne pas avoir de regrets à la fin de la saison, quoi qu’il arrive. Avec cette équipe, on peut faire quelque chose, on est capables de tout ».

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND

 

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