Migouel, tout semble aller pour le mieux en ce moment pour le FC Annecy …

« On est sur une très belle série. Par rapport à l’année dernière, on est davantage axé sur l’aspect défensif. On est beaucoup plus solide. Tout le monde fait les efforts, tout le monde est prêt à mourir pour l’autre. Ce n’est que du plaisir de jouer dans cette équipe ».

Dans votre situation, peut-il y avoir un risque de relâchement notamment quand on joue à domicile contre une équipe de bas de tableau ?

« C’est évident qu’il peut y avoir un risque de relâchement. Mais le coach nous répète sans arrêt qu’on ne peut se relâcher sur aucun match, sous peine de le payer cher. On ne doit pas se prendre pour d’autres. Il faut continuer à être régulier pour conserver cette première place ». 

Votre position de leader donne-t-elle plus de motivation à vos adversaires pour vous faire chuter ?

« On sent que nos adversaires ont envie de se montrer quand ils jouent contre le FC Annecy. Et forcement ils ont cette envie de faire tomber le leader. C’est ce qui rend nos matchs encore plus difficiles ».

"Ça a été difficile à vivre"

Sur le plan personnel, comment vis-tu cette saison marquée par cette longue blessure au genou ?

« J’ai mal vécu cette blessure et le fait d’être arrêté trois mois. J’ai besoin de jouer, de toucher le ballon. C’est la première fois de ma carrière que je suis blessé aussi longtemps. Ça a été difficile à vivre. Je voyais mes coéquipiers jouer, gagner, j’avais envie de faire partie de tout ça ». 

On imagine que tu comptais aussi sur cette saison pour confirmer tes bonnes performances de l’année dernière …

« Oui, et je pense que j’avais plutôt bien démarré la saison avant ma blessure en Coupe de France à Montchat. Mais mes statistiques passent au second plan. On a tous un objectif commun, celui de permettre au club de monter en National en fin de saison ».

Depuis ton retour de blessure, tu débutes les matchs sur le banc. Comment le vis-tu ?

« J’ai été absent trois mois. Je savais très bien que je n’allais pas intégrer directement le onze de départ à mon retour dans la mesure où l’équipe a bien tourné pendant mon absence. Il faut que je reprenne du rythme et ça viendra naturellement. Je ne suis pas frustré d’être remplaçant. Je sais que je peux apporter à l’équipe quand je rentre en jeu par ma vitesse et ma percussion ».

 Sur quels points estimes-tu devoir encore progresser pour franchir un cap ?

« Depuis quelques matchs, je dirais la finition. Mais de façon générale, je dois davantage me mettre au service du groupe. Il y a des moments où je dois m’appuyer sur mes coéquipiers plutôt que de partir en un contre un. Je dois aussi savoir un peu plus temporiser et garder le ballon ». 

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND