Migouel, à quel genre de match t’attends-tu samedi au Parc des Sports contre MDA Foot ? 

« Le match de samedi sera très difficile face à une équipe de Chasselay qui viendra certainement regroupée. Mais si on l’aborde de la même manière que les cinq rencontres auxquelles j’ai participé, il n’y aura pas de problème ».

Comment expliques-tu la série actuelle de sept victoires consécutives ?

« On sent qu’il y a de la confiance dans le groupe. On s’entend tous bien, c’est important pour gagner les matchs. On travaille très dur à l’entraînement la semaine et on ne se relâche pas car on sait qu’on n’est jamais à l’abri, comme on l’a constaté contre l’AS Monaco (II) en fin de rencontre ». 

Parlons un peu de toi. T’attendais-tu à de tels débuts sous le maillot rouge ?

« Ce sont des débuts encourageants et qui permettent d’emmagasiner de la confiance. Je pensais que j’allais faire une bonne deuxième partie de saison mais je ne m’attendais pas à marquer autant de buts si rapidement. Je suis content car je reviens de loin ».

Quelles sont les raisons de cette réussite précoce ? 

« Je me suis très bien intégré à l’équipe. Cette réussite actuelle, je la dois beaucoup à mes coéquipiers. Si je marque c’est grâce à eux, je ne peux pas le faire tout seul. C’est un travail d’équipe. Le style de jeu du coach me convient très bien. C’est une bonne période pour moi ».

Est-ce en quelque sorte le début d’une deuxième carrière pour toi ?

« En six mois, j’ai tout connu. Le foot, je n’y croyais plus trop. Je dois beaucoup au club et à Jean-Philippe Nallet, qui m’a ramené ici. S’il n’était pas venu me chercher, je travaillerais encore sur les chantiers. C’est effectivement un peu comme le début d’une deuxième carrière pour moi ».

Ce contrat de deux ans que tu as signé dernièrement doit te permettre de vraiment te projeter avec le FC Annecy …

« C’est rassurant. Je voulais signer ce contrat pour avoir des garanties et pour pouvoir avancer avec le FC Annecy. Je suis très content de l’avoir fait. Mon objectif, c’est la montée en National et rien d’autre. Je n’écoute pas trop ce qui ce dit à côté sur moi ». 

« Je me sens capable de renouveler ces performances »

Tu as inscrit sept buts alors que tu n’as été titularisé qu’à deux reprises …

« Contre Nice (II), je suis entré en jeu au moment où il y avait beaucoup d’espaces. Mes coéquipiers m’ont donné les ballons au bon moment, et j’ai marqué. Ensuite, j’ai eu une discussion avec le coach. Je lui ai dit que je n’étais pas encore au top physiquement, et que je préférais commencer sur le banc à Marseille (II) et à Hyères. Contre Jura Sud, j’étais prêt à débuter. Je pense au final que c’était le bon choix ».

Te sens-tu capable de renouveler ces performances jusqu’ à la fin de la saison ?

« Oui je m’en sens capable. Je me sens bien, je suis en confiance. L’équipe tourne bien donc j’ai plus de chances de continuer à être performant ».

Préfères-tu évoluer dans l’axe ou sur un côté ?

« Ça va dépendre du profil de mes coéquipiers. J’aime bien évoluer en numéro 9 quand Nicolas Poulain est sur le terrain. Je sais qu’on peut inverser les rôles. Quand Nassim (Akrour) joue, je préfère jouer sur le côté car je peux m’appuyer sur lui. Je peux aussi tourner autour de lui et profiter de ses déviations. Ça dépendra des choix des coachs ».

Dans quels domaines penses-tu devoir encore travailler ?

« Je me précipite beaucoup. Je suis un attaquant qui aime aller vite de l’avant mais parfois, je dois apprendre à calmer un peu le jeu et faire jouer les autres. C’est un petit défaut que j’essaie de corriger ».

Contre Jura Sud et Monaco (II), tu portais le numéro 12 alors que tu étais titulaire. Quelle est l’explication ?

« Je suis assez superstitieux. Pour mon premier match avec le club, face à Nice (II), je portais le numéro 12 et j’ai inscrit un doublé. J’avais également ce numéro lors de mes entrées en jeu à Marseille et à Hyères et j’ai marqué à chaque fois. C’est pour cette raison que j’ai demandé à garder ce numéro contre Jura Sud ».

As-tu d’autres superstitions ?

« Comme Nico Garby, je joue avec un caleçon porte-bonheur. Je l’ai depuis le match de Nice et on a enchaîné 5 victoires. Je ne vais pas le changer (rires) ».

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND