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Ju Perez point presse

National 2 (J24) – Julien Perez : « Aller chercher les montées à l’extérieur, c’est dans l’ADN du club »

04 avr. 2019
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De retour dans le but contre l’US Endoume (1-0) il y a quinze jours après avoir raté les rencontres face à MDA Foot (0-1) et Pontarlier (1-1), Julien Perez aborde le déplacement de samedi à Fréjus avec détermination. S’il s’attend à un match difficile, il rappelle que le FC Annecy est allé chercher ses deux précédentes accessions loin de ses bases ...

Julien, on imagine que le groupe attend ce déplacement à Fréjus avec impatience …

« C’est le genre de match qu’on attend et qu’on aime jouer. On est dans le sprint final, il reste sept matchs à disputer, sept matchs à gagner. On sait que chaque rencontre sera une finale, la première samedi à Fréjus ».

Ce match est-il plus important que les autres du fait que ce soit face à un concurrent direct ?

« Il n’est pas plus important que celui face à l’Athlético Marseille la semaine prochaine. L’an passé, on se souvient qu’on avait gagné (2-1) à domicile contre l’ASF Andrézieux et qu’ensuite on avait perdu à Chasselay. C’est sûr qu’à cette période de la saison, on va disputer des matchs couperets dont les résultats peuvent avoir une importance sur le classement ».

"On ne doit avoir peur de personne"

Comment l’abordez-vous ?

« On l’aborde avec beaucoup de détermination mais aussi d’humilité car il y a un bel adversaire en face. On a quasiment l’ensemble de l’effectif disponible et on travaille très sérieusement à l’entraînement. On a eu deux semaines pour préparer cette rencontre donc on va aller à Fréjus avec confiance et avec l’envie de leur marcher dessus. On doit jouer ce match à fond, on ne doit avoir peur de personne ». 

Avant ce match, vous avez trois points d’avance sur Fréjus. Selon toi, la pression sera-t-elle plutôt sur les Varois ?

« C’est sûr qu’on préfère être dans notre situation plutôt que celle de Fréjus. On a notre destin entre nos mains. Il nous reste sept matchs. Si on gagne les sept matchs on sera champion. Mais ça ne rendra pas ce match plus facile, on s’attend à un gros combat ».

Quels souvenirs gardes-tu du match aller (1-3), avec ce renversement de situation en fin de première période alors que vous meniez au score ?

« C’est un match qui a laissé beaucoup de frustration sur le coup mais qui nous a vraiment permis de grandir à la fois sur le plan individuel et collectif. On a su se relever de cette défaite pour aller s’imposer à l’Athlético Marseille et enchaîner ensuite une série sans défaite ».

La défaite du match aller vous oblige-t-elle à aller chercher un résultat à Fréjus au cas où tout se joue au goal-average particulier à l’issue de la dernière journée ?

« On ne se met pas de pression avec le goal average particulier. On sait que si on remporte nos sept matchs, on montera en National. On ne doit penser qu’à ça ».

Se déplacer à Fréjus et à Toulon dans ce sprint final n’est pas un avantage pour vous …

« Il ne faut pas oublier comment le club est arrivé en National 2. Les montées successives en CFA 2 puis en National 2, on est allé les chercher à l’extérieur. Nous avions gagné à Limonest et à Vénissieux Minguettes lorsque nous étions en Honneur. Et l’année suivante, en CFA 2, nous l’avions emporté (1-0) à Toulon. Ça fait partie des valeurs et de l’ADN du club ».

"Mon style de jeu correspond à ma personnalité"

A quel genre de match t’attends-tu samedi ?

« Je pense que les deux équipes sont compétitrices et aborderont ce match pour le gagner. Donc on peut s’attendre à un match ouvert, ce qui ne veut pas dire forcément qu’il y aura beaucoup de buts. Ça va se jouer à des détails, et nous devrons nous atteler à être très efficaces dans les deux surfaces ».

Sur le plan personnel, tu as effectué ton retour  contre l’US Endoume. Comment te sens-tu ?

« Je me sens très bien physiquement. Le staff médical a bien travaillé pour que je revienne à 100% de mes capacités et en pleine confiance ».

Sur le terrain, tu as parfois tendance à tenter des gestes dans ta surface. Regrettes-tu par exemple le crochet manqué sur la pelouse de l’AS Monaco (II) (3-2) qui amène le second but monégasque ?

« Mon objectif est d’être efficace et d’avoir le geste juste. Je ne dois pas paniquer ni remettre en cause mon jeu parce que j’ai fait une erreur à Monaco. Le point positif ce jour-là, c’est que je n’ai pas couté de point à l’équipe. Cette année, c’est la seule erreur de ma part qui entraîne un but en faveur de l’adversaire. Si j’atteins ce ratio à la fin de la saison, je signe tout de suite. Je dois rester confiant et ne pas déjouer ».

Parle-nous justement de ton style de jeu et de ton profil de gardien…

« Mon style de jeu correspond à ma personnalité. J’aime faire preuve d’audace et apporter un plus à mon équipe. C’est pour cela que j’essaie d’avoir la relance la plus propre possible, que j’accompagne haut ma défense et que je sors loin de mon but pour aider mes coéquipiers. Il ya plusieurs styles de gardien. Pour ma part, je ne suis pas grand par la taille. Je me suis demandé comment faire pour rivaliser avec des gardiens qui ont d’autres qualités physiques que les miennes.  J’ai essayé d’apporter plus d’agressivité en jouant plus haut ce qui permet aussi de mieux gérer la profondeur, et d’être plus propre dans la relance que d’autres gardiens. J’ai 25 ans, j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais ce style de jeu là, je vais le garder. S’il me dessert peut-être sur une action comme celle à Monaco (II), c’est lui qui fait ma force sur le reste de la saison ».

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND

 

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