« Ce résultat nous procure beaucoup de regrets, c’est clair. Les garçons ont réalisé un match avec un énorme sérieux. Notre première période a été digne du haut niveau, avec beaucoup de rigueur, en respectant le plan de jeu. On ouvre le score, et on s’est retrouvés dans la même problématique qu’à Schiltigheim. On a reculé le bloc et on a mal su exploiter les contres. Ces deux points qui avaient été les mêmes à Schitligheim, on n’a pas su les corriger ce soir, et cette fois-ci on s’est fait punir. Ça m’embête parce que j’ai tellement envie de féliciter l’équipe pour ce qu’elle a montré en première période, mais en même temps je suis obligé de pointer nos défauts. Défendre ne veut pas dire reculer. En football, il faut être tueur. Ce match, on aurait dû le gagner si on avait mieux exploité certains contres en fin de match.  On est sur des données non tactiques, sur de la gestion de l’évènement. L’arbitrage a été inadmissible ce soir. Je ne m’en plains pas généralement, mais  c’est impensable de laisser certains joueurs sur le terrain après les attentats qu’on a vus lors de ce match. A plusieurs reprises, nos garçons auraient pu y laisser une jambe… Rester à deux points d’Andrézieux, honnêtement c’est secondaire. La problématique reste la même. Il y a encore neuf matches à jouer, donc 27 points à prendre. Tout ne se jouera pas sur le match de samedi prochain, il faut bien en être conscient ».

Propos recueillis à Epinal par Jean-Baptiste VIVIAND