Après Moulins-Yzeure (0-0), MDA Foot (2-1) et Fréjus (1-0), le FC Annecy poursuit ce soir à Martigues sa série de confrontations directes avec des adversaires souhaitant eux-aussi jouer les premiers rôles dans ce groupe D de National 2. Ce déplacement en Provence, les Rouges l’abordent avec leur tout nouveau costume de leader. Une position anecdotique au bout de 10 journées mais qu’ils n’ont toutefois pas l’intention de lâcher.
Cette première place, les coéquipiers de Jean-Jacques Rocchi sont allés la chercher grâce à une série de sept matchs consécutifs sans défaite. Une série qu’ils tenteront de poursuivre ce soir au stade Francis Turcan face à une formation martégale elle aussi en forme, et qui reste sur deux succès consécutifs contre l’OM (II) et Hyères FC (3-0). Michel Poinsignon sait à quoi s’attendre : « Je m’attends à une grosse opposition face à une équipe très athlétique et donc très dangereuse sur coups de pieds arrêtés. On sait que les matchs se jouent sur les détails donc à nous de ne pas concéder bêtement des corners ou des coups-francs. Il faudra être capable de répondre par le jeu et de ne pas trop reculer ».
Comme à son habitude, le coach des Rouges se montre prudent et le justifie : « On est conscient que ça passe ric rac à chaque fois. Je le répète, on n’a aucune marge de manœuvre. On doit être tout le temps au maximum de nos efforts » .
Avec un secteur offensif décimé par les blessures, le Fécé doit faire avec les moyens du bord depuis plusieurs semaines maintenant. Une situation à laquelle Michel Poinsignon tire quelques avantages : « Il y a une solidarité qui se dégage de plus en plus parce qu’on sait que chaque match va être très compliqué. Les garçons se donnent à fond et ne lâchent rien ». C’est cette solidarité et cet état d’esprit qui contribuent à la solidité défensive des Rouges, qui n’ont encaissé que deux buts lors des sept dernières journées.
Le groupe annécien enregistre ce soir le grand retour d’Eloge Enza-Yamissi, qui vient d’enchaîner trois matchs consécutifs avec l’équipe Espoirs après sa blessure au genou lors de la phase de préparation.
Jean-Baptiste VIVIAND